Cette nouvelle vague du baromètre Verian pour le Figaro Magazine a été réalisée du 5 au 7 janvier 2025, après un mois marqué par la censure du gouvernement Barnier, la nomination de François Bayrou et l’annonce de son gouvernement.
18% (=) des Français font confiance à Emmanuel Macron pour résoudre les problèmes qui se posent en France. C’est la troisième vague consécutive où le Président est sous la barre des 20%, seuil qu’il n’avait jamais dépassé lors de son premier mandat. Historiquement, le seul président à être resté avec une popularité si basse est François Hollande. Aujourd’hui 77% (=) ne lui font pas confiance dont 56% (+4) pas du tout confiance.
19% des Français lui font confiance, soit le niveau le plus bas observé pour un Premier ministre depuis Manuel Valls (18% en juin 2016) et J-M Ayrault (16% en mars 2014). A titre de comparaison, pour son premier mois Michel Barnier était à 32%.
Jordan Bardella et Marine Le Pen (40% ; +3 tous les deux) sont à nouveau en tête du baromètre et d’autres personnalités affiliées au RN voient leur cote d’avenir progresser à l’image de Marion Marechal (28% ; +3), Eric Ciotti (21% ; +4) ou Sébastien Chenu (15% ; +3). A noter que cette vague a été réalisée avant l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen.
Les plus fortes hausses de ce mois-ci concernent les membres du gouvernement issues de la droite : confirmé place Beauvau, Bruno Retailleau continue son ascension à 30% (+8 par rapport à décembre, +21 par rapport à septembre avant sa nomination), intégrant ainsi le top 5 des personnalités politiques testées. Gérald Darmanin est lui aussi en nette hausse à 29% (+5). Nommé à la Justice, il s’approche de son plus haut niveau historique (30% en septembre 2024, avant sa sortie du gouvernement). Enfin, Sébastien Lecornu, ministre des Armées depuis mai 2022, atteint 20% (+7) après avoir été pressenti à Matignon.
Elisabeth Borne, nouvelle ministre de l’Education Nationale, est à 18% (+1) quand Manuel Valls, réintégré dans le baromètre à la faveur de son retour au gouvernement comme ministre des Outre-mer est lui à 16%, soit un niveau comparable à celui qu’il avait en septembre 2018 (18%) lorsqu’il était député avant son retrait de la vie politique Française.
Methodologie