Cette nouvelle vague du baromètre Verian pour Le Figaro Magazine a été réalisée les 31 mars et 1er avril, quelques heures après l’annonce de la peine d’inéligibilité avec exécution provisoire prononcée à l’encontre de Marine Le Pen et de plusieurs cadres du Rassemblement National.
La cote de confiance du Président est stable et reste basse, celle de François Bayrou continue de reculer.
La cote de confiance d’Emmanuel Macron est stable et reste à un bas niveau (21% ; =). S’il se maintient au-dessus des 20%, c’est néanmoins un score équivalent à sa plus faible popularité lors de son premier mandat (21% en décembre 2018).
La cote de confiance de François Bayrou, elle, continue de chuter. 17% des Français (-3) lui font confiance, soit un niveau proche des records de défiance observés pour ses prédécesseurs Manuel Valls (18% en juin 2016) et J-M Ayrault (16% en mars 2014). Une situation délicate y compris au sein de son camp car seuls 47% (-4) des sympathisant Ensemble lui font confiance.
Jordan Bardella et Marine Le Pen conservent la tête du classement. Première baisse en 7 mois pour Bruno Retailleau.
Jordan Bardella reste à la tête du classement des personnalités : 41% (+1) des Français souhaitent lui voir jouer un rôle important à l’avenir. C’est la première fois qu’il dépasse la barre symbolique des 40%, et égale donc le record de popularité de Marine Le Pen (41% en février 2025). Malgré sa condamnation, la cheffe de file des députés RN, est d’ailleurs stable (36% ; -1) à la deuxième place du classement devant Edouard Phillipe qui recule mais conserve la 3ème place (34% ; -3) avec une cote d’avenir au plus bas depuis son départ de Matignon.
Notons par ailleurs que Robert Menard recule (16% ; -5), qu’Eric Zemmour est stable (16% ; +1) et que Sarah Knafo fait son entrée à un niveau bas dans le baromètre (10%).
Du côté de la majorité présidentielle, Gérald Darmanin recule pour le deuxième mois consécutif (27% ; -6 depuis février 25), tandis que son successeur à Beauvau accuse sa première baisse depuis sa nomination. Bruno Retailleau, dont la popularité grimpait en flèche (+25 points entre sept 24 et mars 25) atteint 31% (-3 par rapport à mars) de cote d’avenir.
D’autres membres de premier plan du « socle commun » reculent aussi à l’image de Manuel Valls (12% ; -3 //-5 depuis février), Elisabeth Borne (14% ; -1 // -6 depuis février), Yaël Braun-Pivet (11% ; -3 //-6 depuis février) ou encore Agnès Pannier-Runacher (5% ; -3 // -5 depuis février).
A gauche, Raphaël Glucksmann (23%, +3) et François Ruffin (21%, +4) progressent et creusent l’écart avec les autres personnalités de gauche, dont J-L Mélenchon (10% ; -1 //-4 depuis novembre), ou Clémentine Autain (9% ; -3 // -7 depuis juillet).
Olivier Faure est lui à 13% (-1) quand Boris Vallaud, son principal concurrent pour prendre la tête du PS fait son entrée dans le baromètre à un niveau bas avec une cote d’avenir à 7%.
Enfin Dominique de Villepin refait son entrée dans le baromètre à 15% soit un niveau modeste et bien en dessous de celui observé lorsqu’il avançait des ambitions présidentielles. Notons toutefois que sa popularité est assez égale auprès de tous les électorats (18% de ceux qui se positionnent à l’extrême gauche, 22% à gauche, 20% au centre 18% à droite ou 11% à l’extrême droite).
Méthodologie
Enquête réalisée en ligne les 31 mars et 1er avril 2025 auprès d’un échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne de référence et région).
.svg)
Back
.png){kind=icon}