Sections
- Une place toujours plus centrale de la data dans les grands groupes et un sentiment de maîtrise qui progresse
- Des entreprises qui ont le sentiment d’avoir pris le virage de l’IA générative
- Des anticipations de recrutement dans les métiers de la data et de l’IA qui restent importantes mais qui marquent le pas
- Des difficultés de recrutement toujours prégnantes même si la situation semble s’améliorer
- Précédents rapports
Verian (ex-Kantar Public) a réalisé, à la demande de la French Tech Corporate Community et en partenariat avec Claranet et l’ESSEC Metalab, la 3ème édition de son enquête auprès des responsables des activités digitales et responsables RH des plus grandes entreprises et groupes français afin de recueillir leurs perceptions de l’avenir des métiers de la data et de l’IA.
Une place toujours plus centrale de la data dans les grands groupes et un sentiment de maîtrise qui progresse
Pour 69% des responsables des grandes entreprises interrogées l'exploitation et la gestion de la donnée occupent une place centrale ou très importante dans leur entreprise, en progression de 19 pts en 2 ans. Et l’écrasante majorité a le sentiment d’être aussi bien – sinon plus – avancée que ses concurrents en la matière.
87% des répondants considèrent d’ailleurs que le top management de leur entreprise est aujourd’hui (très) bien sensibilisé aux enjeux de la data et déploie une stratégie spécifique en la matière.
En trois ans le niveau perçu de maîtrise par l’entreprise des grands enjeux data a fortement progressé et on note une convergence entre les différents domaines, qu’il s’agisse de la collecte, de la gouvernance, de l’agrégation ou de l’analyse des données.
Des entreprises qui ont le sentiment d’avoir pris le virage de l’IA générative
L’irruption de l’IA générative ne semble pas avoir pris les grandes entreprises au dépourvu. 70% des entreprises interrogées estiment que leur entreprise s’est déjà saisie de l’IA générative et met des actions en place dans ce domaine. Un quart juge d’ailleurs être plus avancée que ses concurrents en la matière et la moitié aussi avancée.
En comparaison à d’autres évolutions ou tendances du secteur, les répondants témoignent en matière d’IA générative d’un bon niveau de maîtrise : ils donnent ainsi à leur entreprise une note de moyenne de 3,7 sur 5 sur le sujet (contre 3,3 par exemple concernant « la définition d’une éthique commune pour l’utilisation des données au sein de leur entreprise » ou « la vulgarisation de compétences fondamentales de la data science et de l’IA »). Toutefois, les anticipations de recrutement en la matière sont encore floues : si un quart des entreprises interrogées en envisage, la moitié n’est pas en mesure de se positionner.
Des anticipations de recrutement dans les métiers de la data et de l’IA qui restent importantes mais qui marquent le pas
Sur les dernières années, la plupart des entreprises interrogées ont réalisé des recrutements externes en lien avec la data ou formé et fait évoluer en interne des collaborateurs sur le domaine. On observe toutefois un léger repli, avec même quelques entreprises qui disent avoir réduit leurs effectifs dans les métiers de la data et de l’IA.
Parallèlement, les anticipations de recrutement – si elles restent importantes – sont en net recul par rapport à l’an dernier, et ce sur tous les types de métier : Insights, Technologie, Management de projet, Gouvernance, à l’exception de ceux relevant de la « Confiance & éthique » (qui ne concernent toutefois qu’une minorité d’entreprises).
Des difficultés de recrutement toujours prégnantes même si la situation semble s’améliorer
Comme l’an dernier, la moitié des entreprises juge difficile d’évaluer les besoins de leur entreprise pour les postes dans le domaine de la data et de l’IA.
Parallèlement, une part toujours importante rencontre au moins régulièrement des difficultés pour recruter de nouveaux collaborateurs dans ces métiers : essentiellement en raison d’un manque de profils sur le marché et d’exigences salariales trop importantes.
Toutefois on note que les difficultés de recrutements sont un peu moins marquées que l’an dernier. Cette évolution peut être liée au recul des besoins de recrutements mais aussi éventuellement à une meilleure identification par les entreprises des viviers possibles : 43% des répondants jugent désormais qu’il est facile de repérer les bonnes filières de recrutement, alors qu’ils n’étaient que 21% il y a deux ans.
A cet égard, les jugements portés sur les formations proposées aujourd'hui par l'enseignement supérieur en France pour les métiers de la data s’améliorent : 62% estiment qu’elles sont d’un bon niveau par rapport à celles proposées à l’étranger (+9 pts vs l’an dernier) et 50% qu’elles sont suffisamment en lien avec le monde de l’entreprise (+5). En revanche seule une minorité pense qu’elles sont suffisantes en nombre (35%, en amélioration toutefois : +7)
Pour toute question sur cette étude, vous pouvez contacter Laure Salvaing, laure.salvaing@veriangroup.com
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